Historique
Le 24 juin 1982, lors de la 2e Session spéciale sur le désarmement (Nations Unies, New York), le maire d’Hiroshima, toute première ville victime d’un bombardement atomique, annonce un “Programme pour promouvoir la solidarité des villes en faveur de l’élimination coordonnée des armes nucléaires”. Ce programme insiste sur la nécessité de mettre en commun les efforts des collectivités pour parvenir à une véritable culture de la paix à l’échelle mondiale et dans laquelle les armes nucléaires n’ont pas leur place.
Peu de temps après, l’édile d’Hiroshima lance, avec celui de Nagasaki, un appel aux maires des cinq continents pour qu’ils soutiennent ce programme. C’est ainsi qu’est né le réseau international Maires pour la Paix (qui sera nommé Mayors for Peace en 2001).
En août 1985, une première Conférence générale de Maires pour la Paix est organisée dans les deux villes martyres. Elle réunit une centaine de collectivités venant de 23 pays, dont quelques collectivités françaises invitées par l’Institut Hiroshima Nagasaki (fondé en France à Malakoff par Miho Shimma). Toutes ces collectivités rejoignent alors, individuellement, le réseau mondial. En 1990, sur proposition initiale de Michel Cibot, alors Directeur général des services de Malakoff, avec le soutien du Maire, Léo Figuères et l’approbation unanime du Conseil Municipal, M. Araki, Maire d’Hiroshima est accueilli à Malakoff et en devient citoyen d’honneur.
En 1995, vu le faible engagement français, ces pionniers ressentent le besoin de s’organiser pour que le travail mené sous l’impulsion d’Hiroshima et de Nagasaki rayonne davantage en France et que la culture de la paix tende à devenir un outil de gestion au quotidien pour les villes et toutes les collectivités territoriales. Ce groupe de collectivités locales (quelques communes et deux départements) décide alors de créer la toute première branche régionale de Maires pour la Paix dans le monde : l’Association Française des Communes, Départements et Régions pour la Paix ou, plus brièvement, Maires pour la Paix France qui verra le jour en 1997.
Aujourd’hui, Maires pour la Paix France compte plusieurs dizaines de membres. Son Président, depuis 2015, est Philippe Rio (maire de Grigny 91). Il a succédé à Marie-Claire Petit-Perrin, conseillère déléguée de la ville de Malakoff et Daniel Fontaine, maire d’Aubagne.
La valorisation de la culture de la paix donne du sens à l’action municipale et suscite intérêt et réflexion, partagés avec la population. Notre réseau s’attache, par la mise en place de programmes locaux, à faire progresser la culture de la paix à tous les niveaux.
En s’engageant avec Maires pour la Paix France, les collectivités bénéficient d’outils concrets pour mettre en œuvre les 8 domaines d’action de la culture de la paix par des stratégies et politiques publiques faisant sens, en cohérence avec leurs compétences.
Philippe Rio, président de Maires pour la Paix France depuis 2015 et maire de Grigny 91
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